Borodin, Alexander Porfirjewitsch, Komponist (1833-1887).

Eigenhändiger Brief mit Unterschrift „A. de Borodine“. Ohne Ort und Jahr [Lüttich, September 1885], 8° (21 x 13 cm). 3 Seiten. Doppelblatt. Französisch.

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Beschreibung

Interessanter Brief, wahrscheinlich an den Komponisten und Dirigenten Théodore Jadoul aus Lüttich (Liège), Belgien. Zusammen mit der Gräfin von Mercy-Argenteau förderte dieser um 1880 die russische Musik in Belgien und Frankreich. Jadoul brachte Borodins Erste Symphonie in Belgien erstmals zur Aufführung; Borodin widmete ihm sein Scherzo in As für Klavier. – Borodine entschuldigt sich zunächst dafür, dass er nicht kommen konnte, um ihm nach der Aufführung die Hand zu schütteln, und er dankt ihm für seine Hilfe bei der Durchführung des Konzerts. Im Postskriptum bittet er ihn, die Noten der Sinfonie an die Gräfin von Mercy-Argenteau zu schicken, und drückt seine Enttäuschung über die mangelnde Begeisterung des Lütticher Publikums für Wgners „Parsifal“ aus: „[…] je ne pouvais pas venir vous serrez la main au concert, puisque je vous voyais tiraillé de toutes parts. C’est donc maintenant que je m’empresse de vous remercier pour tous les soins, que vous avez pris pour que ma symphonie fut bien éxécuteée. Aussi, grâce à cette éxecution en maître, a-t-elle produit un effect auquel je ne m’attendais pas. Je vous remercie encore davantage pour l’interêt personnel que vous aviez pour mon oeuvre et pour l’opinion flatteuse que vous avez pour ma musique en général. L’appreciation de ma musique par un musicien de valeur comme vous, est d’une grande importance pour moi, et je ne saurais trop vous en remercier. Portez vous bien cher maître et pensez quelque fois à votre très dé voué A. de Borodine. | P.S. Je vous adresse ma priere de renvoyer la partition de la symphonie à Mme la Comtesse de Mercy Argenteau. Je veux ajouter encore mon étonnement, que le public de Liège, n’a pas su assez apprécier la valeur de l’exécution d’une oeuvre comme Parsifal, diablement difficile à monter et à exécuter. C’etait d’autant plus étrange que c’est une musique, qu’on a pas l’occasion d’entendre souvent. Aussi étais-je bien vexé à cause de ce manque d’égard pour vous cher maître. Quant à moi je vous remercie pour l’occasion de l’avoir entendue; une pareille occasion est très rare.“ – Im August 1885 reiste Borodin nach Lüttich (Liège) in Beligien, um an russischen Konzerten teilzunehmen. In Weimar traf er zum dritten Mal mit Liszt zusammen. Diese Begegnung war die innigste. Vier Stücke, die Borodin auf Wunsch der Gräfin de Mercy-Argenteau geschrieben hatte, wurden von Liszt aufgeführt und erhielten seine hohe Wertschätzung. Nach sechs Tagen in Weimar reiste Borodin nach Antwerpen und dann nach Paris und Lüttich, wo er mit begeisterten Ovationen empfangen wurde. Belgien und Frankreich begrüßten den großen russischen Komponisten und gaben ihm zu Ehren Feste.