Merimée, Prosper, Schriftsteller (1803-1870).

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Eigenhändiger Brief mit Unterschrift , Ohne Ort und Jahr (ca. 1867), 8°. 1 1/2 Seiten. Doppelblatt.

Vorrätig

Beschreibung

Wahrscheinlich an Ernest Legouvé, der Mérimées Theaterstück „Les Deux Héritages“ bearbeitete: „J’étais pour mes péchés rapporteur de la commission des serinettes […] Il m’a fallu piocher le bulletin des lois et autres recueils amusants, mais enfin me voici libéré. Je trouve que vous avez donné à Miss Julie un trop grand caractère. La fin ne répond pas au commencement, et la métamorphose est trop subite. Je voudrais pour la justifier que vous eussiez mis quelques préparations dans les premières scènes. Il me semble que vous avez voulu donner à votre prima donna, des motifs qui la fissent valoir et qui montrassent la flexibilité de son talent. Peut-être ce changement de caractère est-il une bonne chose pour la scène; au point de vue du naturel, je l’admets difficilement. Je n’ai vu Miss J. que comme une petite perronnelle toujours disposée à faire ce qui lui parait le moins attendu de sa part, prête à épouser le colonel parce qu’elle trouve la chose extraordinaire, mais bien décidée a le faire cocu après les six mois de ménage. Au reste je ne puis pas bien juger cela, parce que lorsque j’ai fait ces scènes, je pensais à des gens de ma connaissance que j’ai toujours en vue. Je vais partir pour l’Angleterre […]“ – „Mérimée s’exprime une dernière fois au Sénat à l’occasion de la discussion de la loi relative aux instruments de musique mécaniques, désignée familièrement comme la loi des serinettes. Cette loi stipule que la fabrication et la vente des instruments servant à produire mécaniquement des airs de musique du domaine privé ne constituent pas le fait de contrefaçon musicale.“